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Typhaine Actu

25 novembre 2014

La justice refuse de restituer à son père biologique un enfant né sous X.

La cour d’appel a refusé, mardi 25 novembre, de restituer au père biologique un enfant né sous X.

Yoan Delorme, le père biologique de Corentin, à Nantes, le 19 novembre.

Sur le bras gauche de Yoan Delorme est tatoué un prénom : Wendy. C’est celui de sa fille de 7 ans. Sur son bras droit, il y a simplement : « A mon fils ». Son fils, né sous X il y a 18 mois, qui vit avec un couple qu’il appelle papa et maman. Corentin (le prénom a été modifié à la demande de la famille adoptive) est le nom choisi par les services du conseil général de Loire-Atlantique pour cet enfant qu’ils croyaient sans filiation.

Yoan Delorme ne se fera pas tatouer ce prénom sur le bras. Il veut appeler son fils Brendon Patrice Dominique. Il attend de récupérer le petit pour le faire. « Les papiers sont prêts », affirme-t-il. Son avocate lui a pourtant expliqué que ce n’était pas possible.

« C’est mon fils, mon sang, j’ai tout l’amour d’un père pour lui », poursuit le jeune homme de 29 ans. Il n’a jamais vu l’enfant, mais il l’attend avec impatience et se dit prêt à le prendre avec lui du jour au lendemain. Sa nouvelle amie, elle, « a peur ». Yoan Delorme n’a pas envie de connaître la famille adoptive, mais il ne leur en veut pas. « L’erreur c’est pas eux, c’est le conseil général, dit-il. Au procès ils ont pleuré. C’est pas de ma faute. Moi, c’est mon fils, il faut qu’on me le rende. »

Mardi 25 novembre, la cour d’appel de Rennes a tranché, refusant la restitution au père biologique. Dans tous les cas, c’était un drame pour l’une des parties : pour le couple candidat à l’adoption si la cour d’appel confirmait la décision rendue en première instance en avril à Nantes, qui ordonnait la restitution de l’enfant au père – dans un courriel transmis par leur avocat, ils disent vivre « un enfer » en attendant la « terrifiante échéance » – ; pour le père biologique si elle l’infirmait, comme elle l’a décidée.

Pouponnière

Comment en est-on arrivé là ? « C’est une accumulation de petites choses qui a abouti à une catastrophe », résume Guillaume Le Maignan, l’avocat du couple adoptif. Passés les trois premiers mois d’une grossesse souhaitée, la compagne depuis quatre ans de Yoan Delorme ne lui donne plus signe de vie. Dès ce moment, il souhaite reconnaître l’enfant. L’acte sera enregistré à la mairie de Nantes trois jours après la naissance de Corentin, qui a lieu le 30 avril 2013. A l’époque, M. Delorme est en prison.

Le conseil général, de son côté, recueille un bébé né sous X et sans filiation paternelle. La mère est protégée par l’anonymat et ne dit pas qui est le père. L’institution n’a pas connaissance de la reconnaissance effectuée en mairie par M. Delorme. C’est au père de se manifester, soit auprès du conseil général, soit en saisissant le procureur de la République qui a le pouvoir de faire rechercher l’enfant, dans un délai de deux mois après la naissance.

Mais M. Delorme ne donne pas signe de vie pendant que l’enfant est en pouponnière. Il ne sait pas que sa compagne a accouché sous X. Son avocate Pauline Loirat tente de le localier en vain. Au bout de deux mois, le conseil général lance la procédure d’adoption.

Les candidats sont légion. Le 12 juillet 2013 à 9 heures, après une période d’adaptation, Corentin est confié à un couple d’une quarantaine d’années. Cela fait trois ans qu’ils attendent un enfant.

La coïncidence est dramatique : le même jour, 12 juillet, à 11 h 30, un fax de l’avocate de M. Delorme arrive au conseil général. Il affirme que ce dernier a reconnu l’enfant et demande que le petit ne soit pas placé en vue d’une adoption. Mais le père ne réclame pas son fils. C’est le nœud de l’affaire.

« A ce moment-là, nous ne savons pas qui est M. Delorme, où il est, ni quelles sont ses intentions, affirme Jean-Christophe Boyer, l’avocat du conseil général. Reconnaître un enfant ne veut pas dire qu’on va s’en occuper. S’il voulait l’enfant, il fallait le réclamer. Devions-nous tout arrêter en attendant qu’il dise ses intentions ? »

« L’intérêt de l’enfant »

Mais la demande de restitution de l’enfant ne sera faite qu’en octobre, et l’action en justice pour faire annuler la qualité de pupille de l’Etat en janvier 2014. Pour M. Delorme, le conseil général est allé trop vite. « Ils ne sont pas posés les bonnes questions », affirme Me Loirat. Selon le conseil général, c’est M. Delorme qui est allé trop lentement. « Dans un premier temps la famille biologique est prioritaire, renchérit Me Le Maignan. Ensuite la procédure d’adoption est lancée, et dans l’intérêt de l’enfant il ne faut pas revenir en arrière. »

L’arrêt de la cour d’appel de Rennes pourrait avoir des conséquences au-delà de cette affaire. « Si elle ordonne la restitution, qu’est-ce qui empêchera tous les pères qui apprennent tardivement qu’ils ont un enfant né sous X de venir le réclamer à leur famille adoptive ? », interroge Me Boyer.

Et Corentin ? Vaut-il mieux pour lui vivre avec son père, maisêtre arraché au milieu familial où il s’épanouit depuis 16 mois, en perdant au passage – à nouveau – une mère ? Ou rester dans la famille d’adoption, au risque d’avoir plus tard le sentiment d’avoir été enlevé à son père biologique, qui le réclamait ?

Le couple adoptif a consulté le meilleur de la pédopsychiatrie française. « Tous disent qu’un changement d’environnement serait dramatique pour l’enfant », affirme Me Le Maignan. Yoan Delorme, lui, est soutenu par les associations de défence des pères et les opposants à l’accouchement sous X.

 

 

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25 novembre 2014

Don de sang : L’EFS appelle à une forte mobilisation pour cette fin d’année en Corse !

Pendant les fêtes de fin d’année, les donneurs de sang sont moins disponibles et les collectes connaissent une baisse de fréquentation. Cet événement se produit tous les ans. Ainsi afin de maintenir une qualité de soins pour les patients pendant cette période, l’EFS appelle à la forte mobilisation de tous.

 

L'équipe de l'EFS de Bastia lors d'une récente campagne du don du sang

 

 

Rien ne peut aujourd’hui se substituer au don de sang. Un million de malades sont soignés chaque année grâce à la générosité des donneurs. 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour. Donner son sang sauve des vies. Un don de sang ne dure qu’une quarantaine de minutes depuis l’arrivée jusqu’à la collation.


Des besoins transfusionnels pour des malades plus nombreux
L’Etablissement Français du Sang Alpes Méditerranée n’est pas autosuffisant en produits sanguins et doit veiller à l’augmentation de ses dons pour répondre aux besoins transfusionnels des malades en hausse depuis 2001 (+26 %).
La transfusion sanguine est, il faut le savoir, actuellement utilisée dans deux grandes indications thérapeutiques. Les maladies du sang (Thalassémie, Drépanocytose…), qui nécessitent des transfusions toute la vie durant, et les cancers qui sont en augmentation et les hémorragies, qu’elles soient dues à un accouchement ou liées à des interventions chirurgicales (suite à un accident, grands brûlés…)


Où donner son sang, ou ses plaquettes en Corse ?

Pour connaître la collecte de sang la plus proche de chez vous, rendez-vous sur dondusang.net ou appelez le 0800 109 900.
Mais vous pouvez si vous êtes sur Ajaccio vous rendre au centre Hospitalier de "La Miséricorde"27, avenue Impératrice Eugénie-20303, du lundi au vendredi sur rendez vous (Tél : 04.95.29.90.59) ou si vous êtes sur Bastia au centre hospitalier de Falconaja du lundi au vendredi sur rendez-vous (Tél : 04.95.59.11.73)


Les chiffres-clés

- 1 million de malades soignés chaque année dont près de 200 000 en régions PACA et Corse
-10 000 dons de sang nécessaires chaque jour dont 1 000 en région PACA et Corse
- 1.7 million de donneurs en 2013 dont 140.000 en régions PACA et Corse
- 3 millions de dons réalisés en 2013 dont 198 000 en régions PACA et Corse

25 novembre 2014

Envie de bébé, je consulte : une semaine pour sensibiliser les femmes.

La Semaine nationale d’information pour la santé de la femme enceinte et du nouveau-né démarre aujourd’hui avec pour fil rouge l’importance de la préparation de la grossesse, en amont même de la conception.

 

C’est aujourd’hui le coup d’envoi de la Semaine nationale d’information pour la santé de la femme enceinte et du nouveau-né organisée par la fondation Premup, dans la prolongation de ses Assises qui ont eu lieu le 21 novembre. L’objectif de cet événement est de souligner l’importance de la préparation de la grossesse, en amont même de la conception, avec ce slogan : « Un projet de bébé ? Un réflexe : je consulte ! ». Cette période pré-conceptionnelle est en effet cruciale pour le bon déroulement de la grossesse. Elle est pourtant encore trop négligée comme le montrait l'enquête Premup publiée la semaine dernière. Seules 26 % des femmes ont consulté un médecin avant leur grossesse. La vigilance sur les facteurs de risques (alcool, tabac, exposition aux polluants, prise de médicaments...) à ce stade est par conséquent très faible, faute d’informations. Les enjeux  de cette semaine de sensibilisation sont donc simples : encourager les femmes à consulter au plus tôt un médecin pour faire un bilan général de santé, avant l’arrêt de leur contraception, mais aussi adopter le plus tôt possible un mode de vie  équilibré. Du 24 au 30 novembre, la campagne sera relayée via des affiches et dépliants dans tous les centres PMI de Paris et dans les pharmacies au niveau national.

Envie de bébé, je consulte : une semaine pour sensibiliser les femmes

25 novembre 2014

Apple passe au rouge pour aider la lutte contre le sida.

La marque Apple a lancé aujourd'hui une campagne pour lutter contre le Sida en Afrique. Elle se prolongera jusqu'au 1er décembre, date de la Journée Mondiale de la lutte contre le Sida. 

 

La célèbre marque américaine Apple a annoncé ce lundi le lancement de sa nouvelle campagne pour la lutte du Sida en Afrique, dans le cadre de sa collaboration avec l’association RED.

25 applications en rouge
Baptisée « Apps for RED », la campagne est disponible sur l’App Store ainsi que sur la page d’accueil du site Apple, du 24 novembre jusqu’au 7 décembre. Durant cette période, 25 icônes d’applications seront « repeintes » en rouge sur l’interface de l’App Store. Chaque vente de ces applications ira directement au Fond Mondial de lutte contre le Sida de l’association RED. Parmi les applications proposées, figurent notamment les jeux Angry Birds et Sims ou encore l Garageband

 

 

Des cadeaux aux couleurs de l'association
Lors du "Black Friday", le 28 novembre, date de la journée de sensibilisation et de mobilisation contre le Sida aux Etats-Unis,  Apple versera également une partie de ses ventes effectuées au Fonds de RED. Les clients se verront par ailleurs récompensés de leurs achats par des cadeaux aux couleurs de l'association. Ces mobilisations marquent la huitième année de la collaboration entre l'association contre la lutte du Sida en Afrique et le célébre constructeur informatique. « Apple n’est pas seulement impliqué dans la lutte pour mettre fin au SIDA. Ils ont mis la barre haute en donnant plus de 75 millions de dollars au Fonds mondial dans le cadre de leur partenariat. Je ne pouvais pas être plus fier de travailler avec eux », a déclaré le chanteur Bono du groupe U2, qui a participé à la création de la vitrine « Apps for RED ».

25 novembre 2014

Nouveau clash entre Wawrinka et les Bleus !

Wawrinka et les Bleus s’expliquent aux WC !

Si Roger Federer a mis un point final à la première victoire des Suisses en Coupe Davis, la rencontre face aux Bleus s’est prolongée tard dans la nuit. Selon L’Equipe, un clash a en effet opposé Stan Wawrinka aux joueurs de l’équipe de France lors du dîner de gala.

Les derniers matches de Stan Wawrinka connaissent décidément des prolongations houleuses. Huit jours après l’altercation au Masters avec Roger Federer à l’issue de la demi-finale épique entre les deux compatriotes, le n°4 mondial a en effet cette fois dû s’expliquer avec le camp tricolore. Car si à Londres, Wawrinka s’était plaint du comportement du clan Federer durant le match, c’est cette fois le Vaudois qui était montré du doigt par ses adversaires.

En cause, ses propos d’après-match, le Suisse n’ayant pas eu le triomphe suffisamment modeste aux yeux des Tricolores, qui n’ont ni apprécié le "à la fin, on a parlé sur le terrain avec la raquette" après le match face à Tsonga, ni le "ils avaient mis les bouteilles de champagne dans le vestiaire des Français, mais ils les ont vite remises dans le vestiaire des Suisses", une fois la victoire finale acquise.

Les excuses de Wawrinka

De quoi inciter les Bleus à aller lui demander des explications jusque dans les toilettes de la chambre de commerce et d’industrie de Lille où se tenait le dîner de gala. Alors que Wawrinka y devisait tranquillement avec Julien Benneteau, c’est tout le camp tricolore qui a ainsi débarqué pour lui reprocher ses commentaires en conférence de presse. Et si Benneteau et Gaël Monfils, un proche du Suisse, ont rapidement tenté d’apaiser les esprits, il en aurait été tout autrement de Richard Gasquet, particulièrement remonté après le dernier vainqueur de l’Open d’Australie.

"Les mecs lui ont dit qu’ils n’avaient pas apprécié ses déclarations, a ainsi confirmé Julien Benneteau à L’Equipe, il y a eu cinq minutes d’explication d’homme à homme. Le ton n’est jamais monté, mais c’était direct et franc." Et si le Suisse a bien fini par s’excuser, "il nous a dit qu’il était désolé et qu’il ne voulait pas nous blesser" dixit le Bressan, Wawrinka n’en avait pas pour autant fini avec les reproches. Des reproches cette fois indirects puisque si Arnaud Clément a ainsi loué, lors du discours de clôture, la classe de Federer "sur le court et devant les médias", le capitaine de l’équipe de France n’a en revanche eu aucun mot pour le premier bourreau des Bleus. Les sourires étaient néanmoins de retour lors du traditionnel échange des cadeaux…

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18 novembre 2014

Généraliste, ophtalmo, gynéco... : des délais d'attente toujours plus long

Il faut parfois attendre plus de six mois pour obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmologue ! Les Français sont de plus en plus nombreux à renoncer aux soins en raison de ces délais d'attente trop importants.

 

Pour se soigner, mieux vaut s'armer de patience. Les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous auprès d'un médecin généraliste - et surtout d'un spécialiste - ne cessent de s'allonger, selon un sondage Ifop pour le cabinet de conseil Jalma. Pour consulter un généraliste, le délai est de 6 jours en moyenne contre 4 il y a deux ans. Plus grave: il faut désormais attendre 111 jours en moyenne (plus de trois mois et demi) pour espérer soigner ses yeux chez un ophtalmologue, une attente en augmentation de 7 jours en deux ans. Parmi les sondés, 29% ont même attendu plus de 6 mois pour obtenir le précieux rendez-vous!

D'autres spécialistes sont concernés: le gynécologue fait attendre ses patients 57 jours en moyenne (+2 jours en deux ans). Il faudra compter 50 jours d'attente pour consulter un dermatologue ou encore 42 jours pour un cardiologue. Se rendre à l'hôpital facilitera à peine la tâche: 81 jours d'attente pour un rendez-vous chez un ophtalmologue, 56 jours pour un rhumatologue… Résultat: seuls 44% des personnes interrogées jugent l'accès au soin «facile» auprès d'un spécialiste.

Ces délais trop longs sont même la principale cause du renoncement aux soins, assure le cabinet Jalma: 64% des personnes interrogées affirment avoir renoncé à consulter un spécialiste en raison de ces temps d'attente (+ 5 points en deux ans) contre 46% en raison du coût de la consultation et 32% à cause de l'éloignement géographique.

«Entre 2010 et 2020, le temps médical disponible pour les personnes atteintes de maladies chroniques va baisser de 40%»

Mathias Matallah, du cabinet Jalma

D'après le cabinet de conseil, les délais trop long sont liés à l'impossibilité, pour certains praticiens et dans certaines régions, de pratiquer des dépassements d'honoraires. «Dans les régions où les dépassements sont mal vus, comme le Grand Ouest et le Sud-Ouest, il n'y a plus d'ophtalmologues», assure Mathias Matallah, de chez Jalma. A cela s'ajoute les défis structurels auxquels sont confrontés les professionnels, comme le vieillissement (l'âge moyen des ophtalmologues est de 58 ans). Enfin, certains spécialistes délaissent les consultations classiques pour se concentrer sur les plus lucratives (chirurgie laser des yeux, esthétique).

Dans le même temps, le vieillissement de la population fait augmenter les besoins de consultation, surtout pour les pathologies chroniques (rhumatologie, cardiologie). «Entre 2010 et 2020, le temps médical disponible pour les personnes atteintes de maladies chroniques va baisser de 40%», prévient Mathias Matallah.

Vers une dégradation de la prise en charge

En attendant, 31% des personnes interrogées ont reconnu s'être rendues aux urgences des hôpitaux. D'après une enquête nationale de la Drees, la prise en charge sur place dure moins de deux heures pour près de la moitié des patients. Mais la facture est salée pour l'Assurance maladie qui doit débourser plusieurs centaines d'euros pour une admission hospitalière contre une dizaine pour une consultation en ville.

De plus, l'accueil y est moins cordial, selon Mathias Matallah. «Il y a une perception de compétence du corps médical qui reste forte chez les Français. En revanche, tous les autres indicateurs- l'écoute, l'accueil - se dégradent, avec une perception de très faible qualité», confie-t-il à RTL. Les économies prévues par le gouvernement sur les dépenses de santé ne devraient pas améliorer la situation. «Le système va mécaniquement se dégrader. Sur les dix prochaines années la prise en charge publique de la santé des Français baissera de 10 à 15%», selon le cabinet.

 

Il faut attendre 111 jours en moyenne pour espérer soigner ses yeux chez un ophtalmologue.

18 novembre 2014

La grippe aviaire aux portes de la Belgique

Un cas de grippe aviaire a été remarqué dans une exploitation du centre des Pays-Bas.

Cette souche de la grippe aviaire, baptisée H5N8, a été détectée dans un élevage d’Hekendorp, non loin d’Utrecht. "Il a été déterminé ce matin que la variante de la grippe aviaire détectée est hautement pathogène", peut-on lire dans un communiqué du ministère.

Les 150.000 poulets de cette ferme vont être évacués et détruits par les autorités sanitaires néerlandaises.

Début novembre, une souche de la grippe H5N8 a été signalée dans un élevage de dindes du nord de l’Allemagne.

Et ce dimanche, le Royaume-Uni mentionnait un cas."Nous avons confirmé un cas de grippe aviaire dans une ferme d’élevage de canards dans le Yorkshire", a déclaré la porte-parole du ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales.

En Belgique, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a demandé lundi l’application de mesures de prévention.

Des mesures de confinement sont ainsi imposées aux exploitations de volailles détenues à titre professionnel "afin de limiter le plus possible les contacts des volailles et d’autres oiseaux avec les oiseaux sauvages".

Une des principales mesures prévoit l’interdiction d’accès à tout endroit où sont détenues des volailles à tout véhicule, toute personne et tout matériel qui est entré en contact ou s’est trouvé à proximité des exploitations néerlandaises infectées dans les quatre jours précédents.

Tout moyen de transport et matériel servant pour le transport de volailles doit également être nettoyé et désinfecté avec un biocide autorisé après chaque transport et chaque collecte.

Chaque maladie ou mortalité anormale chez les volailles doit immédiatement être examinée par le vétérinaire d’exploitation ou un vétérinaire agréé."Il s’agit des principales mesures d’application. Elles sont combinées aux précautions prises aux Pays-Bas afin de minimiser un maximum le risque de contamination", explique le porte-parole de l’Afsca, Jean-Sébastien Walhin.

Neuf choses à savoir sur la grippe aviaire

1. L’origine du virus viendrait d’oiseaux migrateurs. En effet, le virus avait été éradiqué dans nos régions. Mais cette maladie touche beaucoup d’espèces d’oiseaux, Ceux-ci peuvent donc être un vecteur incontrôlable de la maladie.

2. La grippe aviaire ne touche pas que la volaille. Elle est aussi fréquente chez des espèces telles que le goéland, la mouette, la grive ou le grand cormoran. Ce serait probablement via une de ces espèces que la maladie serait entrée sur le territoire européen.

3. Cette souche H5N8 est hautement pathogène pour les oiseaux et la contamination peut se faire depuis un animal vers un humain. Cette souche était déjà connue en Asie mais jusque-là, la maladie n’avait pas quitté le continent.

4. Cette maladie est transmissible à l’homme dans certains cas, mais n’est pas à proprement parler une maladie dangereuse. La contamination se fait par les voies respiratoires, après contact intensif avec des animaux infectés.

5. Il existe certes un risque de voir cette maladie arriver en Belgique. Cependant, des dispositions sont déjà prises dans notre pays pour lutter contre une éventuelle infection. "Il existe un plan de lutte préventive. Les personnes concernées sont déjà averties. Nous sommes en train d’établir des mesures plus strictes afin de protéger la Belgique", explique Jean-Sébastien Walhin, porte-parole de l’Afsca.

6. La maladie n’est pas contagieuse d’un homme à l’autre. "Il n’y a aucun cas de transmission directe d’homme à homme : c’est un point très important pour ne pas céder à la psychose. On est donc très loin de tout risque de pandémie qui demanderait une campagne de vaccination" , explique un spécialiste de l’Institut Pasteur.

7. Les Pays-Bas ont lancé une interdiction de chasser dans la zone où la souche a été découverte. Cette interdiction n’est pour le moment pas à l’ordre du jour en Belgique.

8. La crise de la grippe aviaire avait déjà sévèrement frappé les Pays-Bas en 2003. Plus de 30 millions de volailles avaient été détruites par les autorités sanitaires. À cette époque, il s’agissait d’une autre variation de l’influenza aviaire. On parlait alors de la souche H7N7.

9. La grippe H5N1 continue de faire des victimes. Le ministère de la Santé égyptien a annoncé le décès d’une jeune femme de 19 ans. C’est le deuxième décès cette année.

 

Source : http://www.dhnet.be/actu/sante/la-grippe-aviaire-aux-portes-de-la-belgique-546a1c2b3570dd3441deb2b0

18 novembre 2014

Stromae: un concert Formidable à Bercy

Alors qu'il venait chanter les tubes de son second album Racine Carrée, le chanteur belge a enflammé la célèbre salle parisienne lundi soir, qu'il a transformé en piste de danse géante pour l'occasion.

À la fois comédien gouailleur, danseur élastique et chauffeur de salle sans égal, le Formidable Stromae a transformé Bercy en dancefloor lundi soir, pour la première de ses cinq dates programmées d'ici la fin du mois dans l'enceinte parisienne.

Sur les routes depuis plus d'un an, en Europe surtout mais aussi en Amérique du nord, et attendu par des salles affichant guichets fermés, le Belge longiligne a affiché une forme éblouissante, gratifiant Bercy de ses inimitables déhanchements et de multiples «vannes» humoristiques entre les morceaux.

Gilet noir et blanc et nœud papillon sur chemise blanche parfaitement boutonnée, Stromae débarque par le fond de la scène, en silence, après une introduction sous forme de dessin animé. L'entêtant Ta fête donne bientôt le coup d'envoi d'une fiesta de plus de deux heures.

Soutenu par un quatuor vêtu du même gilet et d'un chapeau melon, le Belge arpente la scène géante de Bercy, très à l'aise pour son baptême du feu dans cette salle de 17.000 places.

Tous les mêmes, Ave Cesaria, Sommeil… les tubes de son album Racine carrée, entre rap, electro et chanson française, s'enchaînent sans baisse de rythme. Et pourtant, Stromae l'assure -- et projette même une radiographie sur l'écran géant aux spectateurs qui en douteraient: il s'est récemment fracturé un doigt de pied!

«Un morceau sans boum, boum, c'est un peu comme les moules sans les frites», rappelle le chanteur qui, à l'occasion, reçoit le renfort d'une armée de danseurs virtuels sur l'écran géant, et peut compter sur des jeux de lumière éblouissants.

A chaque morceau, ce sont de véritables tableaux que livre Stromae, semblant se débattre avec les pinces d'un monstre symbolisant la maladie sur Quand c'est et déclamant avec une passion digne du grand Jacques Brel à qui cet enfant du rap fut un temps comparé, la complainte enivrée Formidable.

Pour Papaoutai, il change de registre et débute la chanson totalement immobile, telle sa statue de cire qu'il vient d'inaugurer musée Grévin, à Paris.

Après cette première, qu'il a conclue par de très longs remerciements à ses techniciens, ses musiciens, mais aussi à son tourneur et sa maison de disque, Stromae sera de retour à Bercy à la fin du mois, du 27 au 30 novembre.

D'ici la mi-décembre, le Belge, qui apparaît sur la bande orginale du prochain Hunger Games film qui sort mercredi, est aussi attendu à Rennes et dans plusieurs capitales européennes.

Même si le chanteur de 29 ans envisageait en septembre, dans un magazine américain, un prochain break, histoire de retrouver une «vie normale», il semble encore bien s'amuser sur scène, porté par l'énorme succès de son album Racine carrée paru à l'été 2013.

Le label Mercury/Universal avait annoncé en août dernier que l'album était «le plus vendu en France depuis le début de la crise du secteur discographique avec 1,88 million d'exemplaires» sur la première année. A l'international, l'album s'était écoulé à 500.000 exemplaires sur cette première année.

Le chanteur belge Stromae a enflammé Bercy lundi soir, transformant la célèbre salle parisienne en véritable piste de danse alors qu'il venait chanter les tubes issus de son second album, <i>Racine Carrée</i>.

Source : http://www.lefigaro.fr/musique/2014/11/18/03006-20141118ARTFIG00086-stromae-un-concert-formidable-a-bercy.php

18 novembre 2014

Un appel à la grève illimitée lancé dans les cliniques

FRONDE - Ce mouvement s'ajoute à celui déjà lancé par les médecins généralistes pendant les fêtes de Noël.

Grève illimitée. Il sera difficile de se faire soigner pendant les fêtes de Noël et au début de l'année 2015. Après l'appel à la grève lancé par les médecins généralistes pour la période du 24 au 31 décembre, c’est au tour de la fédération de l’hospitalisation privée (FHP) d’appeler les cliniques et hôpitaux privés à cesser toute activité à compter du 5 janvier prochain.

L'appel à un "mouvement illimité de cessation d'activité" de la FHP, qui regroupe 1.100 établissements, sera maintenu "tant que le projet de loi Santé ne sera pas retiré", prévient la fédération dans un communiqué.

Des opérations annulées ? S'il était très suivi, le mouvement pourrait entraîner le report de nombreuses opérations programmées. Pour ces opérations prévues, "les cliniques commenceront à ne plus prendre de rendez-vous quelques jours avant le mouvement", a précisé un porte-parole de la FHP.

Que craignent les cliniques ? Les cliniques privées redoutent d'être "exclues" du service public hospitalier redéfini dans le projet de loi Santé, et notamment des urgences. La réorganisation, qui donne plus de pouvoirs aux agences régionales de santé, se fera sur "des critères arbitraires qui excluent d'emblée les cliniques" et les privera "du financement des missions de service public", craint la FHP. Elle prédit "la disparition du secteur privé hospitalier" et "la fin de la liberté de choix des patients".

Salué pour son volet prévention, mais décrié pour son manque de moyens, le projet de loi santé présenté en octobre au Conseil des ministres prévoit des regroupements hospitaliers obligatoires pour mutualiser des tâches. Selon la FHP, les cliniques privées accueillent chaque année 8,5 millions de patients et réalisent plus de la moitié des interventions chirurgicales, près d'un traitement de cancer sur deux et un accouchement sur quatre.

 

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Source : http://www.europe1.fr/sante/les-cliniques-appellent-a-une-greve-illimitee-le-5-janvier-2290965

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